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James Stewart Acteur américain Né le 20 Mai 1908 à Indiana, Pennsylvanie (Etats-Unis) |
C’est sans doute parce qu’il incarnait à merveille l’Américain moyen que James Stewart est resté, tout au long de son éblouissante carrière, l’un des comédiens les plus populaires d’Hollywood. Avec son allure dégingandée, sa timidité maladive et son bégaiement, il n’avait rien d’une star, mais sa simplicité et sa générosité naturelle l’ont imposé comme l’acteur préféré de plusieurs générations de cinéphile. Engagé sous les drapeaux en 1941, l’acteur exige d’être traité comme un simple soldat : affecté dans l’aviation, il effectue une vingtaine de missions en Allemagne et rentre aux Etats-Unis avec le grade de colonel ? La guerre l’a profondément changé : désormais moins timide et emprunté, il souhaite interpréter des personnages plus sombres. En 1946, il campe un banquier suicidaire qui redécouvre les vraies valeurs de l’existence dans La vie est belle de Frank Capra, qui deviendra vite l’un des classiques les plus diffusés à la télévision. Après La corde (1948), d’Alfred Hitchock, où il tient un second rôle, Stewart tourne une série de westerns avec le réalisateur Anthony Mann : Winchester 73 (1950), Les affameurs (1952), L’appât (1953), Je suis un aventurier (1955), et L’homme de la plaine (1955) qui suscitent l’admiration de la critique française. En 1954, son rôle de photographe accidenté qui s’intéresse d’un peu trop près à la vie de ses voisins, dans Fenêtre sur cour d’Hitchcock lui permet d’explorer un registre de jeu inédit.
Le maître du suspense mettra encore formidablement à profit cette ambivalence propre à Stewart dans L’homme qui en savait trop (1956) et, surtout, Sueurs froides (1958), où le comédien s’obstine à « ressusciter » celle qu’il croit avoir perdu à tout jamais.Poursuivant sa collaboration avec les plus grands cinéastes, il tourne Autopsie d’un meurtre (1959), d’Otto Preminger, magnifique film de prétoire, et L’homme qui tua Liberty Valance (1962) de John Ford, somptueux western crépusculaire. Au début des années 70, James Stewart annonce vouloir prendre sa retraite, même s’il apparaît encore dans Le dernier des géants (1976), de Don Siegel ou le remake du Grand sommeil (1978) de Michael Winner. Il consacre les dernières années de sa vie à la poésie, avant de s’éteindre en 1997. © 2006 Warner Bros. Entertainment Inc. All rights reserved |
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